Le syndicat majoritaire de la profession a souligné la situation de la première présidente de la cour d’appel de Cayenne, Marie-Laure Piazza, dont la compétence a fait l’objet, en 2021, d’un réexamen de situation ordonné par la chancelière. Une décision a été prise malgré un incident en 2016 contre Mme Piazza, alors qu’elle était présidente du tribunal correctionnel de Haute-Corse, Me Dupond-Moretti, alors avocat. Ce dernier avait reçu un rappel à la loi pour violation du secret de la consultation, menaces et actes d’intimidation. Lire aussi : L’article pour nos abonnés Eric Dupond-Moretti fait tout pour le traduire en justice
Pour l’USM, “compte tenu des obligations qui existaient entre Mme Piazza et M. Dupond-Moretti, ce dernier n’aurait jamais dû être le commanditaire ou le destinataire de cet examen de la situation visant la cour d’appel de Cayenne, sous Selon sa plainte, le Le syndicat voulait la preuve que “le libellé même de la lettre ordonnant l’examen de la situation, dans un litige syndical contre les chefs de juridiction, contient le report de la gestion des chefs de juridiction”.

“Lien aléatoire”

Suite à ce signalement, le cabinet du Premier ministre, Jean Castex, a demandé le 24 janvier à l’inspecteur général de la justice (IGJ) d’ouvrir une enquête administrative tant sur les faits dénoncés par cette enquête que sur Mme Piazza directement. “Il est clair que les résultats attendus et attendus de cette enquête de statut serviront de prétexte pour lancer une enquête administrative sur Mme Piazza”, écrit l’USM dans sa plainte. Lire aussi : Article pour nos abonnés Eric Dupond-Moretti tease ses juges
Ce n’est pas l’analyse faite par François Molen, qui, dans une lettre au syndicat, a expliqué pourquoi il ne saisirait pas la commission pédagogique de ces manifestations. Selon un porte-parole du CJR, « il(s) est pour le moins dangereux de faire – quel que soit le ressenti de la personne concernée – un lien entre une situation locale qui s’était vraiment détériorée depuis plusieurs années – bien avant la nomination de l’actuel Gardien de les Seals – et un incident qui s’est produit il y a des années dans un environnement complètement différent ». Il a en outre ajouté que “lorsque la mission de statu quo a été ordonnée, aucune information précise n’était encore en cause sur l’éventuelle responsabilité de Mme Piazza et cette mission était nécessaire en raison des difficultés rencontrées localement”. Vous devez lire 22,71% de cet article. Ce qui suit est réservé aux abonnés.