“Aujourd’hui votre violeur, demain votre médecin.” Sur les murs de la faculté de médecine de Tours, des militantes d’”Action féministe Tours” ont protesté avec des affiches et des slogans contre une “protection” qu’une étudiante accusée de “viol” et “d’agression sexuelle” ferait selon l’objet, le qui lui permettre de poursuivre ses études à l’université de Limoges et de faire un stage en gynécologie, révèle Le Parisien. Selon le journal, l’une des jeunes filles avait 15 ans au moment des faits. A lire aussiA Paris, trois autres médecins de l’hôpital Tenon s’impliquent auprès des patients Des attentats survenus entre 2013 et 2020, selon les informations fournies au Figaro par l’université de Tours. Une enquête pour « viol » et « agression sexuelle » avait également débuté en septembre 2020, confirme le procureur de Tours Grégoire Dulin, expliquant que cette dernière « a été traitée avec beaucoup de précautions après le premier témoignage. plainte “.

Stage en gynécologie assigné par un algorithme

Un mois après le début de cette enquête, une information judiciaire a été ouverte en octobre 2020. L’étudiant en question a été inculpé, incarcéré puis placé sous contrôle judiciaire. Depuis lors, les enquêtes sont couvertes par le secret de l’ordre. Dans une déclaration au Figaro, la faculté de médecine de Tours a indiqué que “consciente de l’incompréhension et de la colère provoquées par la révélation d’allégations de viol et d’agressions sexuelles contre une étudiante en médecine”, l’institution avait, le 22 avril, sollicité une recherche externe par le presbytère, commandé alors par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Lire aussi Professeur de l’université Rennes 2 accusé de viol Concernant le stage en gynécologie effectué par l’étudiant pendant ses études à Limoges, ladite université a répondu au Parisien que le dossier du prévenu ne mentionnait aucune sanction disciplinaire et qu’il s’était vu attribuer la spécialité de son stage – ici, en gynécologie. à lui avec un algorithme. “Le rapport de l’Inspection générale de l’enseignement, des sports et de la recherche est en attente, l’Université ne commentera pas”, a ajouté l’Université de Tours dans Le Figaro, renouvelant son soutien aux victimes. “Soucieuse de leur protection, dédiée à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, l’Université de Tours a mis en place, depuis plusieurs années, des dispositifs de prévention et d’accompagnement qui ne cesseront de se renforcer”, ont insisté les “établis”.