• À lire aussi : Près d’un million de Québécois attendent un médecin de famille Avec ces travaux inscrits dans le plan de réforme du système de santé du ministre Christian Dubé, Québec espère améliorer l’accès au système de santé pour les centaines de milliers de Québécois qui n’ont pas de médecin de famille. « Je salue la volonté de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) de proposer de nouvelles idées et de s’ouvrir à voir l’accès à la première ligne autrement. […] “Je suis convaincu qu’ensemble, nous pouvons changer les choses pour le bien de notre peuple et de notre système de santé”, a déclaré Dubé dans un communiqué de presse annonçant l’entente. 1/2 Une première entente historique a été conclue avec les autorités @ FMOQ.3 : – Enrôlement progressif de centaines de milliers de patients en attente de GAMF dans une équipe de médecine de famille – Accès à leur médecin de famille entre 36 et 72 heures pour les urgences – Gap Development — Christian Dubé (@cdube_sante) 1 mai 2022 En prévision du développement du GAP, les résidents du Québec en attente au guichet du médecin de famille “seront graduellement inscrits dans une équipe de médecine familiale (GMF), donnant la priorité aux patients les plus vulnérables”, a indiqué le ministère de la Santé. Santé et Services sociaux, qui vise à atteindre cet objectif d’ici mars 2023. De plus, selon l’entente, les patients qui ont un médecin de famille devraient y avoir accès dans un délai maximum de 36 à 72 heures, selon l’urgence de leur problème. “Afin de mettre ce changement en pratique, les médecins devront réserver un pourcentage de créneaux d’urgence conformément aux meilleures pratiques”, a-t-il déclaré. De son côté, la FMOQ souligne que ses membres ne pourront régler à eux seuls tous les problèmes d’accès au système de santé, d’autant plus que, selon eux, il y a environ 1 000 médecins omnipraticiens dans le système. « Il est temps de faire les choses différemment au Québec, notamment en partageant la responsabilité collective de l’accès aux soins avec les autres professionnels de la santé et en investissant massivement dans notre première ligne de soins. […] “Cet accord nous semble clairement être un bon pas dans cette direction”, a déclaré le Dr. Marc-André Amyot, président de la FMOQ.