Le fléau des morsures sauvages dans les boîtes de nuit prend de l’ampleur et commence à susciter de vives inquiétudes dans les milieux festifs. Vendredi 29 avril, le parquet de Montpellier a confirmé les “deux premiers cas” enregistrés dans un barreau de la ville.
Concert et soirée festive
Ce dimanche 1er mai, six jeunes ont potentiellement été victimes du même problème. Quelqu’un a été soigné au CHU Lapeyronie samedi matin après une nuit passée dans une boîte de nuit de la ville. Les cinq autres se sont présentés aux urgences ce dimanche après un concert ce samedi après-midi à l’Aréna.
Introduire une réclamation, une étape essentielle
Un phénomène qui inquiète même le ministère de l’Intérieur, qui tweete une vidéo de précaution incitant les victimes à porter plainte. #Vigilance\ud83d\udc89 | La nuit et dans les lieux festifs, restez attentif au danger de morsures sauvages. Si vous pensez être victime, portez plainte auprès des services de police ou de la brigade de gendarmerie. pic.twitter.com/XDOYMGANWF – Ministère de l’intérieur\ud83c\uddeb\ud83c\uddf7\ud83c\uddea\ud83c\uddfa (@Interieur_Gouv) 28 avril 2022 En effet, sur ces six nouveaux cas, aucun n’avait encore porté plainte auprès de la police nationale. Or, comme nous le rappelions dans un précédent article, les indications d’éventuelles injections de produits qui provoquent l’impuissance ou des troubles de la mémoire, comme le GHB ou d’autres drogues, sont particulièrement complexes pour les chercheurs qui ont besoin de tests sanguins et urinaires, les victimes n’ayant pas exactement la mémoire Qu’est-il arrivé. à eux de témoigner. Ils ne portent que la marque (même quand elle reste visible) d’une piqûre cutanée. Des tests sanguins doivent être effectués rapidement dans les 12 heures suivant l’événement pour avoir un éventuel résultat positif pour certaines substances. Ce que les victimes ne parviennent pas toujours à faire à temps.