“Il n’y a jamais eu d’accord dans l’histoire entre Europe Ecologie-Les Verts et La France insoumise au niveau national pour les législatives”, explique Jean-Luc Mélenchon, l’ancien directeur de campagne de la présidentielle. au micro de France Inter. “Ça commence, je l’espère, le début d’une dynamique qui a un but, [celui de] assurez-vous d’aborder les prochaines élections législatives avec une perspective majoritaire. “L’objectif est de faire en sorte que nous puissions gagner les élections législatives.” Interrogé par la journaliste Léa Salame sur les divergences politiques acharnées et les polémiques entre « révolutionnaires » et écologistes pendant la campagne présidentielle, M. Bompard a répondu : « Évidemment, il y a eu des moments difficiles pendant la campagne présidentielle. Personne ne les a oubliés (…), mais notre responsabilité, je crois, est de pouvoir avancer, d’ouvrir une nouvelle étape ensemble et de ne pas rester dans les vices du passé. Sinon, on n’avance pas. » Pour M. Bompard, il n’y a pas eu de compromis entre LFI et EELV, mais des discussions qui ont permis de lever des “malentendus” : la réalité est nécessaire. « Aux points où se trouvaient les points difficiles du débat, notamment dans notre rapport à la question européenne, je n’ai pas l’impression ni que j’ai fait un compromis ni qu’Europe Ecologie-Les Verts ait fait un compromis. “Je pense que nous avons clarifié notre position”, a déclaré M. Mélenchon, un ami proche. Concernant les divergences politiques à gauche pour l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ou encore pour l’Europe, M. Bompard estime qu’« il y a des sujets dont nous continuerons à discuter. Dans un accord, nous ne sommes pas obligés d’être d’accord même sur 100% des points. “Il y a des questions sur lesquelles nous avons des approches légèrement différentes, mais ce n’est pas décisif.”