L’un a provoqué le coup franc apporté par le premier but lyonnais, lancé une passe décisive d’un centre fort dans le deuxième pion et mis constamment en difficulté le couloir gauche marseillais. l’autre s’est montré, dès le début de saison, rassurant et de retour valide, avant de s’offrir un plaisir innocent conditionnant le Vélodrome à un but qui – espérons-le à lui – ne sera certainement pas le meilleur de sa carrière. Malo Gusto, 18 ans, et Castello Lukeba, 19 ans, ont montré dimanche soir qu’ils ne faisaient pas leur âge et qu’ils pouvaient déjà se comporter comme des patrons dans une équipe qui n’en était pas toujours une. Mieux encore, c’est arrivé au Vélodrome, face à Marseille, où l’OL a signé sa 1000e victoire en première division. Si Karl Toko Ekambi et Moussa Dembélé ont également sécurisé, d’autres hôteliers, comme Lucas Paquetá ou Jérôme Boateng, sont restés discrets. Tout cela confirme une tendance : à Lyon, où la jeunesse est sacrée, les bébés décédés ont de beaux jours devant eux.
Le futur c’est maintenant
Reparti dans le couloir droit de l’OL au poste de capitaine Léo Dubois, après blessure, Gusto a profité de cette avenue pour prouver qu’il méritait sa place. Malgré la présence d’un autre enfant, Bradley Barcola, dont le premier mandat en Ligue 1 a été un véritable baptême du feu, l’équipe a élu le joueur du mois d’avril par les supporters rhodaniens enchaînant les matches à peser agressivement (76% de passes réussies, 60% de duels gagnés, 40% de centres réussis, 2 fautes) tout en permettant à son équipe de profiter de son bagage physique pour effectuer un travail défensif (3 ballons récupérés et 1 coupé), comme un latéral coupé par Arkadiusz Milik en première mi-temps alors que Boateng prenait de la vitesse. Si Castello Lukeba a été de facto moins actif offensivement que son but, son aisance technique à la récupération (73% de passes réussies et 100% de dribbles précédents) et sa capacité à stopper les attaques adverses (100% de tacles réussis, 3 ballons de récupération) et 2 cuts) pour sa première saison professionnelle à nouveau impressionné, bien plus par rapport aux anciens vétérans Boateng et Emerson, plus discrets ce soir (et globalement en saison). “On avait envie de gagner ce match, c’est olympique et ça nous permet de garder le but de l’Europele défenseur central de l’OL a également soufflé après la rencontre au micro de Prime Video. C’est mon deuxième objectif, on y travaille souvent à l’entraînement. Aujourd’hui ça a payé. Une fois que nous aurons une deuxième victoire, nous essaierons de la répéter la semaine prochaine. » Hormis Moussa Dembélé, qui met les morceaux sur les perles, la lumière est venue des deux jeunes Gones qui, à l’instar de Maxence Caqueret, qui a été nommé futur patron de l’OL en cas de prolongation de contrat, s’installent progressivement aussi jeune que son avenir. un Lyon qui aura besoin d’hommes agités et de jeunes prometteurs (l’ADN du club) pour sortir de cette saison amère – même si une qualification en Europe est encore possible – et retrouver le podium de la Ligue 1. Par Fabien Gélinat