• A lire aussi : Pour son agenda, Johnny Depp a été expulsé de “Pirates des Caraïbes” à cause d’Amber Heard • À lire aussi : Amber Heard souffre de troubles psychologiques, assure un expert judiciaire • A lire aussi : Johnny Depp agacé par le rythme imposé par les avocats d’Amber Heard Jack Whigham, qui représente la star depuis octobre 2016, a témoigné par vidéo devant un tribunal de banlieue de Washington, où se tient un procès très médiatisé entre les ex-époux pendant trois semaines. En décembre 2018, au plus fort du mouvement #MeToo, l’actrice avait publié un article dans le Washington Post, dans lequel elle se décrivait comme victime de violences conjugales sans mentionner son ex-mari. Johnny Depp, qui nie avoir jamais levé la main sur une femme, l’a poursuivie pour diffamation. L’accusant de ruiner sa réputation et sa carrière, il réclame 50 millions de dollars de dommages et intérêts. Elle a contre-attaqué et réclame 100 millions de dollars. Ces sommes faramineuses sont égales aux anciennes récompenses du héros de “Edward aux mains d’argent”. Selon son agenda, l’acteur a touché 8 millions de dollars pour le film “La Cité des mensonges”, 10 millions de dollars pour “Meurtre à l’Orient-Express” et 13,5 millions de dollars pour le deuxième volet des “Animaux fantastiques” en 2017. En 2018, il “a voulu se consacrer un peu de temps” et a tourné “seulement” deux films indépendants à l’automne : “The Professor” pour 3,5 millions et “Waiting for the Barbarians” pour un million”, a ajouté Jack Whigham. Mais “un accord a été trouvé” pour endosser le rôle de Jack Sparrow dans le sixième volet de “Pirates des Caraïbes” pour 22,5 millions de dollars. Selon M. Whigham, les allégations d’Amber Heard étaient “catastrophiques” pour Johnny Depp. “Après la rédaction, il m’est devenu impossible de signer un studio”, raconte-t-il. Quant au tournage de “Minamata”, qui était prévu début 2019, “il a été très difficile à maintenir : il a fallu couper le budget, notamment la paie de Johnny”, qui n’a touché que “trois millions”, a précisé l’agent. C’était son dernier film, car en 2019 les studios Disney “ont pris une autre direction” pour l’épopée Pirates des Caraïbes. Malgré les contacts avec les producteurs, “je n’ai pas pu sauver” ce rôle très “rentable”, a déclaré son agent. Interrogé par les avocats de Mme Herd, il a toutefois admis que l’affaire était “en mauvais état” à l’automne 2018, avant la publication de l’éditorial. En avril, le tabloïd britannique The Sun avait déjà accusé Johnny Depp d’être un “mari violent”. L’acteur a poursuivi ses éditeurs et a perdu dans un procès qui a révélé son abus de drogue et d’alcool.