“On ne peut pas mettre l’étiquette PRG à côté de candidats contre l’universalité européenne”, a déclaré à la presse le chef du parti de centre gauche. Les désaccords entre le PRG et l’Union populaire sur la « démocratie laïque », la sortie du nucléaire et surtout la « désobéissance » aux traités européens ont justifié l’absence du PRG à la table des négociations. Le refus de mettre en œuvre les directives de l’Union européenne “signifie que nous reconnaissons la faiblesse de la France”, a déclaré Guillaume Lacroix.
“Européen à la carte”
Le président du PRG a assuré qu’il fallait « commencer par dire » son accord sur la désobéissance européenne pour négocier avec la délégation française insoumise (LFI). “Je ne sais pas comment devenir un Européen à la carte en cinq jours”, a déclaré Guillaume Lacroix, ajoutant qu’il s’était entretenu “de manière informelle” avec le dirigeant de LFI Jean-Luc Mélenchon la semaine dernière. Face à l’absence d’accord, Guillaume Lacroix a annoncé que le PRG présenterait sous ses couleurs “une centaine de candidats” aux élections législatives, confirmant “l’indépendance” de son parti.
Investissement dans la campagne nationale
“Nous n’avons ouvert aucun échange avec La République en marche ou la majorité présidentielle”, a déclaré le leader du PRG, ajoutant qu’aucun accord n’avait été trouvé avec des candidats potentiels du Parti socialiste opposés à l’alliance. “Le PRG n’a pas vocation à être une déchetterie” pour les dissidents socialistes, a précisé Guillaume Lacroix. Le président du parti a déclaré qu’il ne se présenterait pas aux élections législatives, préférant “investir massivement dans la campagne nationale”. Le PRG, qui a été distancé par le candidat déchu à la présidentielle Christian Taubira, compte trois députés dans la législature actuelle.