• Lire aussi : EN DIRECT | 67e jour de la guerre en Ukraine Le rapport, dont les auteurs n’ont pas été identifiés pour des raisons de sécurité, “montre comment le Kremlin utilise une usine à trolls pour répandre des mensonges sur les réseaux sociaux et dans les commentaires de sites à large audience”, indique le rapport. Le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué. Selon le communiqué de presse, cette campagne de désinformation russe “est conçue pour manipuler l’opinion publique internationale sur la guerre russe en Ukraine”. Selon une enquête, des agents pro-russes recrutent des trolls payés par Telegram pour cibler les comptes et les dirigeants des médias occidentaux sur les réseaux sociaux et diffuser de la propagande pro-Kremlin. “Nous ne pouvons pas permettre au Kremlin et à ses usines de trolls d’envahir nos sites Web avec leurs mensonges”, a déclaré la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Tras. “Le gouvernement britannique a alerté ses partenaires à l’étranger et continuera de travailler avec des alliés et des plateformes en ligne pour lutter contre les opérations russes.” Parmi les dirigeants visés figuraient Boris Johnson, ainsi que le chancelier allemand Olaf Soltz ou le chef de la politique étrangère de l’Union européenne Josep Borrell. Daft Punk, David Guetta et le groupe de métal allemand Rammstein ont également été visés dans le cadre de cette campagne de désinformation très active sur Instagram, YouTube et TikTok. Une autre technique utilisée par ces trolls consiste à valoriser et à donner plus de visibilité aux messages des utilisateurs ordinaires qui vont en direction du Kremlin, selon l’étude. Une façon de s’éloigner des mesures prises par les réseaux sociaux pour lutter contre la désinformation sur leurs plateformes. Un groupe connu du Telegram sous le nom de “Cyber ​​​​Front Z” serait au centre de ces manœuvres et loue ses installations dans une ancienne usine d’armement à Saint-Pétersbourg. Le groupe est soupçonné d’être lié à Yevgueni Prigojine, un magnat proche du Kremlin, principalement accusé d’avoir joué un rôle dans l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine de 2016, a indiqué le ministère britannique. Prigogine fait partie des personnes sanctionnées par Londres pour ses relations avec le président russe Vladimir Poutine.