Afin de lisser les nouveaux cas qui varient en fonction des tests effectués au cours de la semaine, il faut regarder le nombre moyen de cas pour voir plus clairement la tendance. En moyenne, au cours des sept derniers jours, la France a enregistré un peu plus de 53 000 nouvelles infections chaque jour. Un nombre divisé en deux semaines : le nombre moyen de cas était de 117 000 nouveaux cas par jour le dimanche 18 avril. La courbe chute fortement à partir de la mi-avril, à l’exception des journées perturbées par le lundi de Pâques, jour férié. Pour se rendre compte de la vitesse de réduction des infections, voici une comparaison entre le nombre de cas signalés chaque jour et celui enregistré sept jours plus tôt : Lire aussi : Covid-19. Incubation, transmissibilité, symptômes : qu’ont changé les variants d’Omicron ?

Le taux d’incidence a baissé sur l’ensemble de la France métropolitaine, mais les niveaux restent élevés

Logiquement, le taux d’incidence, qui correspond au nombre de cas positifs pour 100 000 habitants en sept jours glissants, est également en baisse ces derniers temps dans le pays. Dans toutes les métropoles de France, l’indice est actuellement en baisse, selon les derniers chiffres de la Santé publique en date du 29 avril. Dans la plupart des régions, le taux d’incidence est réduit de plus de 20 % en une semaine. Mais attention, même si la baisse n’a commencé que récemment, le taux d’incidence dans la quasi-totalité des territoires français reste supérieur à plus de 500 cas positifs pour 100 000 habitants, ce qui est un niveau très élevé. Lire aussi : ENTRETIEN. Covid-19 : “Il faut mieux prévoir”, estime l’épidémiologiste Antoine Flahault

L’hôpital confirme la baisse des patients

Du côté hospitalier, le pic de la dernière vague épidémique a atteint le 19 avril, avec près de 25 000 patients soignés ce jour-là. Depuis, la courbe a commencé à décroître. Ainsi, un peu plus de 23 200 malades du Covid-19 étaient encore soignés en France lundi 2 mai. Du côté des patients admis en réanimation, le nombre baisse modérément : 1.511 personnes s’y trouvaient le 2 mai, en baisse de moins de 9% en une semaine. Le nombre de décès tend à se stabiliser ces derniers jours, après une légère hausse fin avril. En sept jours en moyenne, environ 120 décès supplémentaires dus au coronavirus sont enregistrés chaque jour dans les hôpitaux, selon les données de ce lundi 2 mai. A l’heure actuelle, c’est la variante BA.2, une sous-variante d’Omicron, qui est la variante dominante en France et à l’origine de cette dernière épidémie. Mais d’autres variantes d’Omicron sont disponibles et étroitement surveillées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), notamment BA.4 et BA.5. Ceux-ci sont répandus principalement en Afrique du Sud à ce jour et ont provoqué une augmentation de l’infection dans ce pays. “Au 26 avril, un cas de BA.4 et deux cas de BA.5 ont été détectés en France”, a indiqué Santé publique France dans un rapport épidémiologique du 28 avril. A ce stade, il n’existe toujours pas de données consolidées sur la transmissibilité et la virulence de ces deux nouveaux sous-types. Covid-19 : Réduction des conflits confirmée en France, ce que disent les derniers chiffresAGRANDIR