• Lire aussi : Zelensky révèle les pertes russes : 1000 chars détruits • Lire aussi : Ukraine : vingt citoyens quittent l’usine d’Azovstal à Marioupol • Lire aussi : Guerre en Ukraine : frappe russe à l’aéroport d’Odessa, piste détruite “Les victimes ont été torturées pendant longtemps […] “Finalement, chacun d’eux a été abattu dans la tempe”, a déclaré le chef de la police de Kiev, Andriy Nebitov, dans un communiqué. Ce dernier a précisé que les victimes avaient les mains liées, des vêtements autour du visage, de sorte qu’elles ne pouvaient rien voir, même des bâillonnements dans la bouche. Les trois corps ont été retrouvés près de Butcha, près de la ville de Kiev, devenue un symbole des horreurs de la guerre en Ukraine et dans laquelle de nombreux corps de civils ont déjà été découverts. La justice ukrainienne a également inculpé cette semaine dix militaires d’une brigade russe stationnée dans la zone. Ils sont désormais recherchés pour “traitement cruel de civils et autres violations des lois et coutumes de la guerre”. a finalement été libéré Vingt personnes ont finalement réussi à sortir hier de l’aciérie d’Azovstal à Marioupol, un port du sud-est de l’Ukraine, ce qui pourrait être le début d’une évacuation encore plus importante. Ce sont les soldats ukrainiens du régiment Azov, défendant l’immense complexe d’Azovstal, qui ont annoncé que les femmes et les enfants pouvaient quitter l’usine, où les conditions de vie étaient misérables depuis des semaines. “Ils ont été déplacés vers un lieu convenu et nous espérons qu’ils seront évacués vers Zaporijia, sur le territoire sous contrôle ukrainien”, a déclaré au Telegram Sviatoslav Palamar, commandant adjoint d’Azov. Rappelons que ce complexe métallurgique, où sont enfermés des centaines de soldats et civils ukrainiens, est retranché dans des galeries souterraines datant de l’époque soviétique. Aucune tentative d’évacuation d’Azovstal n’a été couronnée de succès jusqu’à présent. Pression à Kharkov Les forces russes ont poursuivi hier leur offensive dans l’est et le sud de l’Ukraine, notamment autour de Kharkov, où elles tentent d’accroître leur contrôle. Photo AFP
Les gens sont logés et vivent dans une station de métro souterraine à Kharkov.
De violentes explosions ont été entendues vendredi soir dans la zone, pilonnée pendant des semaines par l’artillerie russe. Volodymyr Zelensky a reconnu que la situation dans la région était “difficile”. Dans les régions de Donetsk et Louhansk, au moins 14 attaques lancées par les forces russes au cours des dernières 24 heures ont été repoussées, a annoncé hier l’état-major des forces ukrainiennes. – Avec Francis Pylône