“Ces derniers jours, ma personne a été la cible d’attaques injustes, qui portent un coup à mon groupe politique, aux échéances électorales et à la démocratie en général”, écrit-il. Je refuse d’être l’instrument d’une cloche anti-parlementaire, de la même manière que je refuse de me livrer à un ping-pong d’excuse […]». pic.twitter.com/yUdu9rnhFd — Coralie Dubost (@CoDubost) 1 mai 2022 Coralie Dubost, élue de la troisième circonscription de l’Hérault, cite un sondage publié par Mediapart le 29 avril. Les médias ont révélé le contenu d’un rapport préparé par une entreprise de ressources humaines et remis à l’ethnographe de l’Assemblée nationale au printemps 2021. Il s’agit d’anciens collaborateurs du député, qui lui reprochent de leur imposer “des devoirs concernant la sphère personnelle” ainsi que des propos et comportements “désobligeants”. Sont évoqués les achats personnels pour les élus, l’encadrement du personnel domestique ou encore l’exécution des tâches ménagères. Des catégories que le principal intéressé réfute. Les plaignants allèguent également un « conflit de valeurs » ou « d’éthique » sur l’utilisation des acomptes de commandes de Coralie Dubost. On rappelle que ce dossier, d’un montant de 5.373 euros, est versé chaque mois à tous les députés et vient s’ajouter aux salaires des élus. Il est censé être utilisé uniquement pour les dépenses qui concernent exclusivement le fonctionnement du député.

“Coûts vestimentaires” importants Mais selon une enquête Mediapart, le rapport de Coralie Dubost fait état de “coûts vestimentaires mensuels compris entre 1 500 et 2 000 euros” ou encore de “coûts de restauration très élevés”. Le vice-président du groupe LREM aurait dépensé jusqu’à 3 300 euros en vêtements et accessoires en octobre 2018. Affirmant avoir reçu de “mauvais conseils”, la députée a affirmé avoir remboursé les dépenses jugées sans rapport avec l’exercice de son mandat, après un audit de l’ethnographe de l’Assemblée nationale pour les années 2018 et 2019. Mais aujourd’hui, les conséquences de cette affaire obligent Coralie Dubost à retirer sa candidature aux législatives de juin. Recherchant les “cinq années au service des Français” pendant lesquelles il affirme n’avoir “compté ni les heures ni les sacrifices personnels”, il écrit : “Il est donc temps de me retirer de la vie politique et de me consacrer à ma propre famille . “Rester fidèle à mes valeurs aujourd’hui, c’est protéger l’enfant que je porte de toute l’adversité de l’exposition et de la vie politique”, poursuit-il. […] “Il y a deux mois, j’ai perdu mon père, un homme grand et honnête. Je voudrais passer plus de temps sur ses derniers souffles, je veux consacrer plus de paix à ceux de mon nouveau-né.” Rappelant sa « fierté » de travailler sur des dossiers tels que « Loi anti-harcèlement Avia » et « PMA pour tous et loi adoption », Cécile Dubost conclut son propos par des remerciements. L’une d’elles est adressée à Emanuel Macron “pour sa confiance” et pour “l’introduction de la société civile dans la vie politique”.