Pour rappel, Eric Piolle a repris la polémique sur le burkini en déclarant qu’il était prêt à discuter de son utilisation dans les piscines municipales. Interrogé par Le Dauphine Libéré, l’édile a dit vouloir “s’interroger sur l’importance de ces interdictions qui ne favorisent pas la liberté et ne respectent pas ou non une religion”. Il a ajouté que la question sur le Burkina Faso “a perpétué le débat” et donné “un levier à un islam politique qui cherche à promouvoir des pions, mais cède la place à de nombreux discours qui cachent mal leur racisme anti-musulman”.
Forte opposition
Il n’en fallait pas plus pour faire bondir l’opposition, en région Auvergne-Rhône-Alpes, par l’intermédiaire de son président.
En effet, sur son compte Twitter, Laurent Wauquiez avait d’abord partagé un discours de mars dernier, assurant que la région ne soutiendrait « aucune relocalisation communautaire de la part des collectivités auxquelles nous donnons des subventions ».
Considérant ce possible mandat du Burkina Faso comme une variante, Laurent Wachier a mis en garde le maire de Grenoble.
Dès lors, si Eric Piolle autorisait la burqa dans les piscines municipales, “la commune coupera toutes les subventions à la ville de Grenoble”.
M. Piolle envisage d’agréer les burquins dans les piscines municipales.
Je préviens le maire : dans ce cas, le District coupera toutes les subventions à la ville de Grenoble. Pas un sou des Auvergnats-Rhônalpins ne financera votre soumission à l’Islam.
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) 2 mai 2022
La question du burkini doit encore être débattue au conseil municipal de Grenoble le 16 mai.