Son corps a été découvert par un nettoyeur dans la cuvette des toilettes pour personnes à mobilité réduite, qui contenait également du sang et du placenta, a précisé le procureur adjoint de Bergerac, Charles Sarolua. Quelque chose qui suggère que la mère a accouché dans les toilettes. C’est un agent de la SNCF qui a appelé l’entreprise de nettoyage après avoir constaté la présence de sang dans la cabine et avoir d’abord pensé aux conséquences d’une violente querelle. “Il y avait du sang partout, sur les murs et sur le sol”, a-t-il décrit au micro de France Bleu, ajoutant qu’il ne pouvait pas “s’interroger sur le drame qui pouvait arriver”.
Recherche avec les hôpitaux locaux
Selon France Bleu, le petit corps était recouvert de papier toilette. L’enquête sur la cause du décès a été confiée à la préfecture de police de Bergerac. Une autopsie prévue mardi à Bordeaux déterminera “si l’enfant, de sexe masculin, est né vivant ou est mort in utero”, ce qui guidera la détermination des faits, a expliqué le substitut du procureur. Les enquêtes auprès des hôpitaux locaux sur une femme qui pourrait être à risque ont échoué et la gare de Bergerac ne dispose pas de caméras de surveillance, a-t-il déclaré.