CONTEXTE DE TRAVAIL – Une femme a été interpellée dimanche à Paris, soupçonnée d’avoir battu un pompier lors d’un échange de tirs lors d’une manifestation du 1er mai. Ce lundi 2 mai, il était toujours en garde à vue, selon le parquet de Paris. Selon une source policière, le pompier agressé a porté plainte, confirmant une information de France Inter. Selon BFMTV, une enquête a été ouverte pour “violences sur personne accusée d’être dans la fonction publique”, “outrage à personne exerçant une fonction publique” et “insurrection”. Cette attaque, largement relayée sur les réseaux sociaux, a suscité une vive indignation. “Assez ! Honte à la sauvagerie, cette nouvelle agression incompréhensible contre les sapeurs-pompiers de Paris dans l’exercice de leurs fonctions”, ont écrit les sapeurs-pompiers de Paris sur Twitter peu après les faits. 🥺 Assez ! Honte à la sauvagerie, incompréhensible cette nouvelle agression contre les sapeurs-pompiers de Paris dans l’exercice de leurs fonctions, pour la protection des personnes, des biens de la Ville et le bon déroulement de la manifestation. #1erMai pic.twitter.com/Scwd6UqwCV – @PompiersParis (@PompiersParis) 1 mai 2022 Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé des “violences inacceptables”, écartant tout manquement des autorités au maintien de l’ordre. A l’émission C à Vous ce lundi après-midi, Eric Brocardi, porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers français, a déploré l’agression : qui sont là pour aider la population. » “C’est un symbole d’attaque : il est incompréhensible que quelqu’un s’en prenne à un service public qui est là pour aider la population.” Un pompier agressé lors du défilé du #1erMai : Eric Brocardi, représentant de la fédération nationale @PompiersFRdans sur #CàVous pic.twitter. com / YWYZ0aPoES – A vous (@ cavousf5) 2 mai 2022 Il a ajouté qu’actuellement “les agressions contre les pompiers couvrent tous les territoires”, même si une note du ministère de l’Intérieur consultée lundi par l’Agence française atteste d’une légère baisse (11%) du nombre d’agressions contre les pompiers au premier trimestre 2022, avec une centaine d’attaques par mois.
Premières informations sur le profil de ce “street doctor”
Selon les premières informations rapportées dans la presse, cet homme de 38 ans travaille dans le domaine médical et a agi comme “médecin de rue” lors du rassemblement pour la fête des travailleurs ce dimanche. Comme le note France Inter, “ses posts sur les réseaux sociaux projettent le portrait d’une militante proche de la France insurgée et des gilets jaunes, qui s’oppose au repli de la vaccination”. Or, France Inter précise que selon ses informations “cette femme n’a pas de casier judiciaire en rapport avec les manifestations des gilets jaunes auxquelles elle a participé”. La seule trace de son passé judiciaire est une plainte déposée contre elle pour “violences volontaires” dans le cadre d’un conflit de voisinage. Toujours sur les réseaux sociaux de cette femme, la radio du service public remarque la présence d’un selfie pris le 10 avril dans lequel elle apparaît dans le bureau de vote avec un bulletin au nom de Jean-Luc Mélenchon. À lire aussi Le HuffPost : 1er mai : incendies, vitrines pillées… Dégâts à Paris