A 10h30, place Wilson à Dijon, ils se sont mobilisés “plus que jamais” pour leurs revendications, “face à une situation économique et sociale caractérisée par l’aggravation des inégalités, la précarité et une crise écologique qui s’accélère dangereusement”. 1 400 personnes étaient présentes, selon la police. Le cortège s’est rendu place de la République par le théâtre, la place de la Libération, la rue de la Liberté et la place Darcy, avant de revenir place Wilson par la rue Jean-Jacques Rousseau.

Détails des réclamations

Les syndicats précisent en détail les demandes. “Pour une rupture profonde des salaires et des retraites, nous exigeons le 1er mai des mesures fortes et générales d’augmentation des salaires et des retraites, des bourses d’études et un plan de rattrapage des pertes accumulées. Pour arrêter la maltraitance des services publics, exigeons le 1er mai la reconnaissance de la valeur et de l’engagement des agents en améliorant leurs conditions de travail, revalorisant d’urgence l’indice, consolidant le statut et embauchant des cadres de masse. Pour défendre et consolider notre modèle social, exigeons le 1er mai l’abolition de la réforme de l’assurance-chômage et le retrait de tout projet visant à repousser l’âge légal de la retraite. Pour la transition écologique, exigeons dès le 1er mai des mesures fortes et immédiates pour éviter les conséquences dramatiques du changement climatique sur les écosystèmes et les populations. » Enfin, “pour combattre les germes de la haine”, les syndicats veulent réaffirmer “nos valeurs de solidarité et d’égalité et d’opposition à toute forme de discrimination”. “Pour la paix et la solidarité internationale, réaffirmons en ce 1er mai notre solidarité avec le peuple ukrainien et tous les peuples victimes de la guerre. Rappelons-nous que pour nos syndicats, les réfugiés, d’où qu’ils viennent, doivent être acceptés avec dignité et sans discrimination. »